Après avoir parcouru 650 kms, à 45km/h en s’arrêtant toutes les heures pour éviter que le moteur chauffe, nous arrivons enfin à Kununura, une vrai ville de 6000 habitants! Au moins, nous avons fait des économies de fuel : 650kms avec le plein au lieu de 400 kms. Et heureusement, nous ne sommes pas tombés en panne entre temps, car un remorquage dans la pampa nous aurait ruiné!!
Nous allons directement chez un mécano, qui nous dit que cela provient sans doute du filtre à air où d’autre chose (mais on n’a pas vraiment compris). Après une petite inspection, il finit par sortir le filtre à air et le nettoyer avec un compresseur à air. En voyant toute la poussière noire se dégageant du filtre, on comprend forcément, d’où venait la fumée. Ouf, c’est le grand soulagement, car nous pensions vraiment que le problème serait plus grave. Après un petit check up, nous repartons contents à bord de notre van.
06/06/2006 : Rencontre avec un allemand
En fin d’après midi, nous allons à 50kms de Kununura, où se trouve le lac Argyle, le 2ème plus grand lac d’Australie. Le soir, nous nous arrêtons sur une aire de repos, où normalement nous pouvons dormir (selon notre livre sur le camping)… Mais un gros panneau indique ‘No camping, penalty $1000’. Mais il fait nuit, et décidons quand même de rester ici (ce n’est pas la première fois que nous faisons du camping illégal). Un peu plus tard, une voiture avec une caravane nous rejoint. Un homme d’une cinquantaine d’années nous demande si nous restons ici pour la nuit. Apparemment, il avait le même livre que nous. Après hésitation, il décide finalement de rester là. Nous nous retrouvons ainsi tous les trois autour d’un feu, à manger un bon poulet avec des bonnes petites pommes de terres, et les dingos qui hurlent au loin.
Au cours de la discussion, nous apprenons, que c’est un allemand, qui vit depuis 25 ans sur la côte est, dans le Queensland. Il nous a donné ses coordonnées pour que nous le contactons une fois que nous serons sur la côte est. Bref la soirée fut bien agréable, et cela nous a permis de parfaire notre anglais. Niveau compréhension, on s’en sort… niveau expression, on manque juste de pratique! C’est vrai qu’il n’est pas toujours évident de rencontrer des gens, et de bien sympathiser avec eux (avoir des discussions autres que les phrases basiques), vu que nous bougeons tout le temps.