Depuis que nous sommes à Broome, le décor et le climat ont changé : en effet, nous sommes sous les tropiques, et donc la faune et la flore sont différentes. Les rues sont bordées de palmiers et d’un tas d’arbres tropicaux. A la tombée de la nuit, les moustiques sont de plus en plus voraces ! Et surtout, nous entrons enfin dans la région, où nous pourrons apercevoir des crocodiles.
Il existe 2 sortes de crocodiles :
- le freshie ou freshwater crocodile : qui vit dans les rivières et qui n’est pas dangereux pour l’homme, tant qu’on ne le provoque pas.
- le saltwater ou estuarine crocodile : qui vit aussi bien dans les rivières, marécages que dans la mer et peut mesurer jusqu’à 7mètres. Celui-la, il faut mieux pas s’en approcher, comme l’indique les panneaux.
01/06/2006 : Baobab prison tree
Aujourd’hui, nous nous dirigeons vers Derby, où se trouve le Baobab Prison Tree, dans lequel on y enfermait jadis, les prisonniers avant qu’ils soient transférés à la prison de Derby. Ensuite direction Fitzroy Crossing, à 400 kms dans les terres.
Après 390 kms de bonne route, le van commence à cracher de la fumée noire!! Nous nous arrêtons aussitôt, afin de laisser un peu refroidir le moteur. Nous craignons, qu’il nous refasse le même coup qu’à Robe, et qu’une courroie lâche. Après une heure et demi de pause et avoir remis de l’eau dans le moteur, nous décidons quand même de rejoindre Fitzroy Crossing (à 10kms)… doucement, mais sûrement, nous ne dépassons pas les 30kms/h.
02/06/2006 : Une nuit un peu agitée
Arrivés à Fitzroy Crossing, petit village avec une majorité d’aborigènes au milieu de nulle part, nous décidons de dormir sur un parking. Alors que nous dormons paisiblement, vers 23heures, nous entendons toquer à la porte. Au début, nous faisons les morts, comme on a l’habitude de faire…. Les coups se font de plus en plus vivaces, nous ouvrons donc la fenêtre. Et là, deux aborigènes bourrés nous conseillent ‘gentiment’ de ne pas dormir ici, car c’est dangereux. Ils nous disent d’aller au caravan park, sinon ils vont casser le pare brise. Nous nous faisons pas prier, et allons directement au Caravan Park, juste à côté.
Le lendemain matin, sur les conseils d’un autre aborigène Patrick, rencontré dans la journée, nous allons au mécano, qui est soit disant très bon…. Tellement bon, qu’il est surbooké, et impossible de nous prendre avant une semaine. Cela nous embête de rester dans ce village paumé, où il y a rien à faire, alors que le van roule, mais fume dans les montées… La prochaine ville est plutôt loin (650kms), mais nous décidons quand même de tenter l’aventure…
